Lorsqu’on pense au Japon, on a surtout en tête l’image du soleil levant, des cerisiers en fleurs, des villes gigantesques, de la technologie ou des montagnes.
Pourtant, il y a une autre chose importante à savoir sur le Japon : leurs alcools sont excellents !
Dans cet article, découvrez un tour d’horizon des alcools les plus réputés au Japon. Vous risquez d’être surpris !
L’alcool au Japon
Dans les documents retrouvés par les historiens, on retrouve des mentions de liqueurs dès le 3ème siècle. Diverses boissons typiques ont été créées et consommées au fil des siècles.
Mais depuis les années 1900 c’est la bière qui est devenue la boisson la plus consommée au Japon.
Culturellement, on consomme plutôt de l’alcool dans des restaurants où il est aussi possible de manger.
Le whisky Japonais : un alcool à ne pas manquer
Le Japon a découvert le whisky dans les années 1800 grâce à des navigateurs américains qui souhaitaient en offrir à l’empereur. Au début, ce spiritueux était peu apprécié par les japonais.
C’est en 1923 que deux hommes se sont associés pour créer la première distillerie de malt du Japon. Le climat du Japon permet au blé de s’épanouir, et donc à fortiori d’obtenir un whisky au goût puissant qui rivalise parfois avec le whisky écossais.
Aujourd’hui, le whisky Japonais, venant de seulement deux distilleries différentes, a fait sa place dans le monde et est réputé au même titre que ses concurrents.
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Le saké : un des symboles du Japon
Le saké, boisson emblématique du Japon, est obtenu par la fermentation du riz. Il a très vite été perçu par ses fabricants que la minéralité de l’eau utilisée influait sur la qualité et le goût du saké : c’est pourquoi les meilleurs utilisent de l’eau de source pure.
Pour l'obtenir, le riz est donc fermenté et brassé grâce à de la levure et du koji, (une espèce de champignons) pour que l'amidon puisse se transformer en sucre. Le degré d’alcool du saké est normalement compris entre 13° et 16°.
En raison de la consommation intense de cet alcool, au Japon des cultures entières de riz sont dédiées à la fabrication du saké, tandis que les autres sont dédiées à la consommation.
Le saké peut être consommé à température ambiante, chaud ou froid. Il est classé en quatre niveaux : savoureux, léger, riche puis âgé.
Enfin, il existe cinq principaux types de saké :
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Le ginjoshu : il a un goût plutôt fruité, et est issu de grains de riz polis à 60%,
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Le dai-ginjoshu : il ressemble au précédent, mais on ne garde que 50% du grain de riz après polissage,
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Le junmaishu : il a une saveur riche et lisse,
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Le honjozoshu : il a une saveur légèrement croustillante,
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Le futsushu : cette catégorie regroupe tous les autres types de saké.
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Le shochu : un alcool très apprécié
Si vous ne connaissez pas le shochu, sachez qu’il s’agit d’un des alcools les plus anciens au Japon.
Sa particularité est qu’il est issu de la distillation de produits variés, même si c’est la patate douce qui en reste l’ingrédient principal. Il peut également contenir entre 25° et 43° d’alcool. Pour cette raison, le shochu est plus particulièrement produit dans le sud du pays en raison du climat.
Les autres ingrédients utilisés sont le riz ou le sarrasin. Pour fabriquer le shochu, il faut laisser fermenter l’ingrédient 8 à 10 jours grâce à un champignon spécial avant de le faire fermenter. On passe ensuite à l’étape de la distillation puis à la phase de maturation.
Après la bière, c’est la boisson la plus consommée au Japon.
L’umeshu : une saveur fruitée
L’umeshu est fabriqué grâce à la macération de prunes dans de l’alcool (le shochu est parfois utilisé) et dans du sucre. C’est une liqueur qu’il est ensuite possible de conserver jusqu’à 10 ans.
L’alcool obtenu à une teneur généralement comprise entre 8° et 15°, mais peut aller jusqu’à 30°.
L’umeshu se consomme de diverses façons : on peut le déguster sec, avec des glaçons, de l’eau bouillante ou bien de l’eau gazeuse. Il est souvent servi en tant qu’apéritif ou comme digestif. Il est également utilisé pour préparer certains plats chauds typiquement japonais.
Cette liqueur est emblématique au Japon et fortement appréciée pour sa douceur. Il n’est pas rare de trouver des bouteilles dont les fruits sont présents à l’intérieur.
L’awamori : une boisson traditionnelle
L’awamori est typique de la région d’Okinawa au Japon. Elle est élaborée avec du riz fermenté puis distillé.
Là aussi, c’est le petit champignon nommé “koji” qui est utilisé pour la fermentation. Dans le temps, on faisait parfois vieillir l’awamori pendant plusieurs siècles !
Il existe plusieurs types d’awamori :
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Ippanshu : il est non vieilli avant d’être consommé,
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Kusu : il est vieilli au minimum trois ans avant d’être consommé,
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Hanasake : il a un volume d’alcool de minimum 60%. Il n’est produit que sur l’île de Yonaguni.
L’awamori se déguste pur ou allongé avec de l’eau, ou bien avec des glaçons. Il peut également servir de base pour les cocktails ou être cuisiné avec du porc ou des légumes.
Le rhum et le gin japonais
Enfin, le Japon produit aussi du rhum et du gin. Bien sûr, le rhum est produit dans les îles au climat tropical, qui se situent au sud du pays. En effet, la canne à sucre ne peut pas pousser sur le reste de l’île.
Le rhum japonais est distillé dans des alambics traditionnels. Toutefois, cet alcool est encore peu connu dans le reste du monde.
Le gin Japonais se démarque par ses notes asiatiques : agrumes japonais (yuzu et poivre sansho), thé vert, gingembre ou encore fleur de cerisier.
Bien sûr, on retrouve dans la recette des ingrédients plus traditionnels comme le genièvre des herbes et des épices.
Le rhum et le gin japonais peuvent être difficiles à trouver : il faut donc se rendre en magasin spécialisé ou bien commander en ligne sur internet.